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Qui est-il ?
Michaël MOSLONKA est né dans une petite ville minière du Pas-de-Calais. Très tôt il a suivi les pas de son père entre les pages des bandes-dessinées que ce dernier lisait. Qui se souvient encore des Rodéo, Yuma, Mister No et autres Martin Mystère ? Les pages de ces livres se feuillettent encore dans la mémoire de Michaël Moslonka pour se mêler à son imaginaire.
Ensuite son imagination s’émancipe et s’intéresse à l’univers Marvel et aux supers-héros qui le peuplent. Il se plonge dans le même temps dans les bibliothèques colorées de rose, de vert, de bleu et lit tout ce qui lui tombe sous les yeux avec une préférence pour les aventures des Six Compagnons. Des aventures dont il s’inspirera pour son vrai premier roman : une histoire écrite au collège sur les pages d’un cahier de brouillon grâce à un professeur de français inspiré par son métier et sa discipline enseignée.
Le temps passe, l’adolescence avale l’écriture mais pas le plaisir de lire. Le fantastique s’empare alors de son imaginaire en l’incarnation de Stephen King. En lisant Christine puis Ça Michaël Moslonka se déclame à lui-même : « je veux écrire des histoires comme lui ! »
Folle prétention, mais son choix est fait : il écrira. Quelques histoires naissent puis s’évaporent.
La vie d’adulte, ses contraintes et ses impératifs rattrapent ses rêves et le plongent dans le tourbillon de la réalité où sa dureté et ses incertitudes l’envoient se réfugier entre les bras de Dame Poésie.
Ses maux poétiques donnent naissance à des nouvelles, toutes aussi noires les unes que les autres où le fantastique se marie au mal-être intérieur de leur auteur. Michaël Moslonka navigue alors sur les eaux sombres et sentimentales du romantisme. De cette période tumultueuse naîtra Le Masque de l’Archange.
Ensuite quelques écrits perdurent puis s’étiolent pour finir par disparaître à l’insu de l’auteur lui-même qui ne se rendra compte de cette « fin » que bien des années plus tard. Pour autant dans les méandres de ses névroses intérieures, des histoires se tissent, mais dédaignent le papier pour une raison inconnue. Pendant ce temps, son regard se révolte du monde qui l’entoure et son esprit en charpie continue de s’abreuver à différentes sources au nom musicalement évocateur : Noir Désir, les Têtes Raides, The Cure, Therapy? Alors une fée, embrassée sur les bancs d’études tardives, se transforme en muse pour mieux redonner le jour au Masque de l’Archange, qui sortit du tiroir de l’oubli tentera sa chance auprès d’un éditeur.
Puis le matin d’une journée parfaite, la fée-muse lui souffle dans le creux de l’oreille, avant de s’envoler, l’histoire de l’histoire du petit Elvis, cet Enfant du Placard partit botter les fesses de la Méchante Sorcière de l’Est de la Rue du Masque.
Michaël Moslonka, lui, ne s’envole pas et reste les pieds sur terre, la tête dans ses rêves et ses doigts pianotant son clavier d’ordinateur. Inspiré par le cinéma, par la musique, par la bande-dessinée il écrit enfin ses histoires dansant avec la dame Philosophie d’Alexandre Jollien ou de Nietzsche, son regard toujours tourné vers ce monde qui le révolte et son imaginaire s’affranchissant de cette dure réalité.
Est-ce le début d’une rigoureuse continuité d’écriture ou encore une simple étape ? La seule certitude est que Michaël lit toujours, plongé dans les œuvres passées de Kafka ou de Virgil Gheorghiu, attentif et séduit par ses contemporains : Estelle Valls de Gomis, Jess Kaan, Olivier Bidchiren, Valéry G. Coquant, Etienne Parize. Et encore et toujours ses Bds de Super-Héros…
Sa bibliographie :
Michaël Moslonka collabore aussi régulièrement dans les fanzines, par exemple "Nocture, le fanzine culte" ou les revues, par exemple "Lanfeust", dernière nouvelle en date L'auberge de la Discorde, N°125 de novembre 2009.
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